top of page

À paraître  

 

 

 

 

 

 

Interpretationes  VOL. II NO. II 2013

POLITIQUES DES LANGUES. ART, POUVOIR, SOCIÉTÉ

Suite à la journée d’études "Politiques des langues. Arts, pouvoirs, sociétés" organisée avec le soutien du programme Erasmus Mundus Europhilosophie à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve le 25 février 2011, la revue Interpetationes lance un appel à contribution pour son 4ème Numéro qui sera consacré à ce sujet. La sphère de la langue, dans les sociétés modernes, n’est pas moins une affaire d’Etat que la violence ou la sexualité : à partir de l’introduction de l’enseignement public obligatoire, le discours de pouvoir inscrit les règles de grammaire dans la totalité de ses codes. Par conséquent, le problème de la planification linguistique et de la politique de la langue se met au premier plan de l’ordre du jour du deсision making actuel. Les débats autour du plurilinguisme, du statut des langues régionales, de la grammaticalisation et de la normalisation langagières, du fonctionnement des langues véhiculaires dans le monde globalisant, ouvrent un vaste domaine de recherche qui traverse la philosophie politique, la sociolinguistique et les études sur les constructions identitaires collectives. Les enjeux de la politisation de la langue ont été analysés à plusieurs reprises dans les travaux des philosophes, sociologues et linguistes dont Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, Michel de Certeau, Renée Balibar, Louis-Jean Calvet, Claude Hagège, Jean-Claude Milner, Jean-Pierre Faye. Ainsi nous encourageons des approches transversales et pluridisciplinaires qui permettent de révéler la complexité des rapports de forces à l’œuvre dans la sphère de régularisation langagière. Notre but est de dégager les implications philosophiques de modes d’intervention du politique sur les langues en abordant un large éventail de problématiques et de cadres concrets d’évaluation de celles-ci. En ce sens, il ne s’agit aucunement de réduire artificiellement notre domaine de réflexion à une aire déterminée, qu’elle soit géographique, philosophique ou linguistique.
 

Appel à contribution 

Interpretationes  VOL. III NO. I 2013

PARTIE I – CONTINGENCE ET FACTICITÉ 

Suite au colloque “Contingence et facticité dans la phénoménologie” organisé avec le soutien du programme Erasmus Mundus Europhilosophie à l’Université de Wuppertal le 4 et 5 mai 2012, la revue Interpretationes lance un appel à contributions pour son 5ème numéro qui sera consacré à ce sujet. Il s’agit d’examiner la problématique de la contingence et de la facticité en phénoménologie ou au-delà de la phénoménologie.

La métaphysique phénoménologique de la facticité contingente, l’ontologie en tant qu’herméneutique de la facticité, l’interprétation des rapports entre le fait et l’eidos, l’éclaircissement de la contingence du fait du monde aussi bien que l’élucidation de la contingence de la connaissance du monde – tels pourraient être les directions possibles de travail pour les (non-) phénoménologies contemporaines. Nous voudrions inciter à y collaborer des chercheurs intéressés par la problématique de la contingence et de la facticité aussi bien que par la transformation de la pensée sous le jour de cette problématique.

 

Les articles sont acceptés en français, allemand et anglais, le nombre maximum de signes est 40000. Les articles doivent être envoyés aux adresses électroniques de Nicolás Garrera (nicolasgarrera@gmail.com) et Fabio Bruschi (bruschif@gmail.com) jusqu’au 15 janvier 2013 inclus.

 

Interpretationes  VOL. III / NO. II 2013

PARTIE II – ÉLEVES D'HEIDEGGER. ÉTHIQUE, POLITIQUE ET ANTHROPOLOGIE CHEZ LOWITH, ANDERS, ARENDT, JONAS ET AGAMBEN 

Suite à l’atelier « Héritiers d’Heidegger. Éthique, politique et anthropologie chez Löwith, Anders, Arendt, Jonas et Agamben », organisé à Paris le 20 et 21 février 2012 dans le cadre du Stage Europhilosophie à l’École Normale Supérieure , la revue Interpretationes lance un appel à contributions pour son 5ème numéro qui sera consacré à ce sujet. Il s’agit de dégager les rapports entre les pensées des ces philosophes et en même temps de saisir l’héritage heideggérien qui demeure dans leurs œuvres.

À partir de leurs différentes expériences d’élèves de Martin Heidegger, un lien compliqué mais fort est tissé entre eux, duquel plusieurs conditions de partage jaillissent. Ils ont travaillé des domaines (à savoir l’éthique, la théorie politique, l’anthropologie philosophique) où ils ont remarqué une absence de réponses dans la pensée de leur maître, ou des réponses qu’ils se sont chargés de contester. Même lorsqu’ils ont aperçu son silence, même lorsqu’ils s’en sont éloignés, ils ont su être à la fois disciple et critique de leur maître, de manière active et enrichissante, repérant dans sa pensée des outils et des chemins pour aborder ces problèmes. En outre, leurs réflexions (à l’âge d’une technique qui menace l’existence même du monde) sur le statut du politique après les totalitarismes, sur l’histoire, la liberté et la responsabilité, sur le pouvoir et la vie nue, partagent la tâche de repenser la condition humaine et instaurent un dialogue, direct ou indirect, entre leurs pensées.

 

Les articles sont acceptés en français, allemand et anglais, le nombre maximum de signes est 40000. Les articles doivent être envoyés aux adresses électroniques de Attilio Bragantini (attilio.bragantini@gmail.com) et Fabio Bruschi (bruschif@gmail.com) jusqu’au 15 janvier 2013 inclus.


 

 

 

bottom of page